Votre livre du moment

Le côté "documentaire" est complètement voulu et assumé, de toute façon. En tout cas, content que tu apprécies. :-)

Mogfa : franchement je m'interroge. Comment fais-tu pour lire autant de bouquins ? Pour avoir en plus le temps de jouer ?

Quand tu regardes, je ne joues pas tant que ça (d'où, je supposes, la remarque de Steeve sur un autre topic sur les jeux que j'achète et auxquels je ne joues pas...TOUT DE SUITE !). Cette année, j'ai à peine fini une dizaine de jeux et je en finirai à peine plus, à mon avis (Kingdom Hearts, Shadowrun, peut être Bioshock Infinite). Je trouves que ça fait peu par rapport au rythme de pas mal de gens ici ou sur un autre forum où je zones. Ou par rapport au rythme que j'avais à une certaine période. J'ai vraiment l'impression de ne plus beaucoup joué, en fait.
Après, généralement, quand je joues beaucoup ça se ressent pas mal sur mon temps de lecture et vice-versa. J'ai par exemple très peu lu quand j'ai enchaîné Soul Hackers et Pokémon.

Cela dit, je ne trouves pas que je lises tant que ça non plus. Lire entre 50 et 200 pages par jour, ce n'est pas non plus la mort en terme de temps. Après, tout le monde n'a pas la même vitesse de lecture.

Tiens, j'ai lu un bouquin qui compile quelques articles que Benjamin Franklin a écrit qui se nomme : "L'art de choisir sa maîtresse."

C'est très drôle, très fin et très caustique. J'ai adoré.

Les articles ne durent que 2 à 5 pages à chaque fois, le bouquin est tout petit, mais je conseille. C'est blindé de réflexions intelligentes et amusantes.

Lu le deuxième volume du Cycle de Fondation, Fondation et Empire, qui m'a laissé une impression fort mitigée. Autant le premier volume m'avait enthousiasmé, autant celui-ci a quelque peu calmé mon ardeur à vouloir connaitre la suite.

L'arc du Général m'a paru inabouti. Alors que je commençais enfin à m'immerger dans le récit et à m'attacher au personnage, la conclusion un peu trop précipitée fait tout retomber comme un soufflet.

Au contraire, l'arc du Mulet est beaucoup trop long et les références aux épreuves passées de la Fondation bien trop discrètes pour enthousiasmer le lecteur immédiatement.

Spoiler:

Malgré tout, je pense enchaîner assez rapidement avec le volume suivant tant que tous les détails de l'univers me restent en mémoire, mais j'espère y retrouver un peu plus de l'esprit du premier tome.

Bientôt fini Dr Sleep... C'est extrêmement bon, j'en dirais plus si des fans du King se présentent

Je viens de finir Vide Temporel, de Peter F. Hamilton et les 150 dernières pages étaient juste ouf en terme de révélations:

Spoiler:

A part ça, je restes sur mon avis. Toute la partie avec Edeard portait le livre pendant que la partie dans le Commonwealth stagne un peu en dehors la révélation sur

Spoiler:

. Mais tout ça prépare un troisième tome qui s'annonce exceptionnel. Surtout avec le retour annoncé de l'un des meilleurs personnages de La Saga du Commonwealth:

Spoiler:

Par contre, je vais attendre un peu avant de me le faire car après une aussi longue lecture, j'ai besoin de me mettre à quelque chose de plus instantané.

Le Chevalier, de Pierre Pevel (Haut-Royaume, Tome 1)

Et décidément, cette année m'aura fait découvrir quelques auteurs français bien sympathiques entre Morgane Caussarieu, Justine Niogret et donc monsieur Pierre Pevel. Je donnes rarement leur chances aux littératures de l'imaginaire françaises, même si j'aime beaucoup Fabrice Colin et Henri Loevenbruck, et c'est vraiment un tord qu'il faut que je répare, à mon avis. J'avais déjà beaucoup entendu parler de Pevel pour sa trilogie des Lames du Cardinal, mais je n'avais jamais franchi le pas de la lecture mais toute la communication de Bragelonne autour du Chevalier m'ayant pas mal titillé, j'ai finalement cédé pour me faire un avis sur ce qui aura été un évènement majeur de l'éditeur cette année. D'abord, il faut admettre que le livre est un bel objet. Relié, couverture en dur, de beaux effets...C'est vraiment le type d'édition que j'aimerai voir plus souvent en France pour ce type de littérature.
Ensuite, le roman est une belle réussite. J'avais quelques préjugés avant de commencer car à la lecture de synopsis, j'avais un peu l'impression que le roman allait surfer sur la vague de Dark Fantasy actuelle. Le logo sur le bouquin m'a d'ailleurs tout de suite fait penser à A song of ice and fire ou La Saga du Sorceleur. Mais si Pevel s'est sans doute effectivement inspiré des grands noms du genre, il réussit quand même à donner une vraie identité à son roman avec un intrigue parfaitement maîtrisée avec une gestion du rythme classique mais efficace. On a grosso modo une première partie assez lente dans laquelle Pevel prend tout son temps pour nous présenter l'univers et ses personnages, et notamment permettre au lecteur de parfaitement apprivoiser le personnage principal, Lorn Askarian. Puis on a une seconde partie qui va a cent à l'heure où les évènements s'enchaînent assez rapidement jusqu'à un final à l'issue duquel Pierre Pevel passe pour une gros bâtard tant ce n'est pas humain de laisser le lecteur comme ça après un cliff' de la sorte et après nous avoir balancer d'aussi grosses révélations sur la véritable nature du héros.  Le tout baigne dans une ambiance sombre assez classique mais là aussi efficace et les personnages sont plutôt bien écrit. Tantôt attachant, tant détestable et comme le veut la mode actuelle, tous ont leurs faiblesses et tous échappent à l'archétype du héros de fantasy traditionnel assez lisse. Certains passages mettant en scène le trio composé d'Enzio, Alan et Lorn permettent d'aérer un ensemble assez lourd par un humour bienvenu.

En définitive, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et l'attente risque d'être longue jusqu'au prochain tome. Aucune date approximative n'a d'ailleurs été donnée et Pevel semble avoir l'intention d'écrire sa nouvelle à son rythme sans aucune pression. Après, le roman n'est pas non plus sans défaut. A l'instar d'un Sapkowski, le français manque un peu d'un style d'écriture qui soit bien marqué mais ça se lit quand même très bien, et malgré les 520 pages, très rapidement.

Pour ma part, j'ai commencé Neverland, le sixième tome d'Autre Monde de Chattam. Et c'est toujours un plaisir de retrouver ces personnages et cet univers auquel je me suis beaucoup attaché. On se demande comment tout cela va se terminer. L'histoire est assez intrigante et les persos en bavent pas mal mine de rien.

Après avoir relu avec beaucoup de plaisir Carrie de Stephen King, j'ai enquillé avec Vampire et Bayous: Sexe, sang et décadence, résurrection du mythe en Louisiane, un essai de Morgane Caussarieu expliquant la prédominance des histoires de vampires se déroulant dans le sud américain et plus généralement dans l'ancienne colonie française depuis ce chef d'oeuvre absolu qu'est Entretien avec un vampire. Et c'était vraiment une lecture très intéressante et très bien documentée abordant certains sujets assez étonnant (les rapports entre les histoires de "vampires des bayous" et la Guerre de sécession). Et en plus de ça, la bibliographie et la filmographie utilisée par Caussarieu est vraiment très riche et m'a d'ailleurs aiguillés vers pas mal de bouquins que je n'ai pas encore lu et qui risquent d'arriver très prochainement dans ma bibliothèque : Riverdream de George Martin (oui, c'est bien l'auteur de A song of ice and fire !), Laisse-moi entrer de Lindqvist, la Trilogie de Timmy Valentine de Somtow...Et malgré le fait que le premier tome de la saga de Charlaine Harris ne m'ait pas plus transcendé que ça (même si contrairement à La Saga du Désir Interdit ou au Journal d'un Vampire, je comprends que ça marche), je penses me mettre assez rapidement à True Blood, son adaptation TV qui à priori transcende le matériau d'origine.

Vide en évolution, de Peter F. Hamilton.

Et j'en ai donc fini avec La Trilogie du Vide qui finit en apothéose malgré un épilogue un peu facile et même si comme d'habitude, quelques questions restent sans réponse:

Spoiler:

En tout cas, j'ai encore beaucoup apprécié cette saga d'Hamilton qui est peut être ce que j'ai lu de mieux de l'auteur et pourtant Dragon Déchu et La Saga du Commonwealth à laquelle La Trilogie du Vide fait suite, c'est déjà du très haut niveau. J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisirs des anciens personnages du Commonwealth, dont certains ont pris une toute autre dimension avec cette série (Gore Burnelli évidemment qui est peut être le meilleur personnage de la trilogie avec Edeard). Et les nouveaux étaient plutôt intéressant aussi. Mais la grande force du roman, c'est surtout d'avoir réussi à mêler deux récits en un créant ainsi une vraie diversité au sein du roman étant donné que l'un est un pur récit de S-F et que l'autre lorgne plus du côté de la fantasy, avec de la S-F qui se dévoile au fur et à mesure que l'intrigue avance pour venir se coupler avec l'autre récit. C'était vraiment osé de la part d'Hamilton et le moins que je puisses de dire, c'est qu'il s'en est très bien sortit. Même si le récit plus S-F est un peu retrait au court du tome 2 et qu'à l'inverse, c'est le récit plus fantasy qui l'est dans ce dernier tome.
Bon, et puis encore une fois, l'univers décrit par l'auteur est hyper détaillé et aborde pas mal de thématiques plutôt intéressantes (l'humanité post-physique, le principe de l'ANA, les multiples, et bien entendu le Vide lui-même...)

Dans Neverland de Chattam et c'est toujours aussi excellent. Il arrive toujours à étendre son monde manière subtile et agréable. C'est frais, très agréable à lire. Bref, toujours pas lassé après ce sixième livre de la saga Autre Monde.

Je viens justement de me prendre L'Alliance des trois, le premier tome d'Autre monde. Ce sera mon premier Chattam.

Sinon, là, je suis sur Le Dernier Loup-Garou, de Glen Duncan. Une petite centaine de pages de lues, et c'est vraiment très bon. Cela me rappelle un peu Entretien avec un Vampire mais façon lycanthrope et en plus sexy et violent. Le roman est d'ailleurs très imagé de ce côté-là. En dehors de ça, on sent tout autant que dans le roman de la reine des vampires la volonté de l'auteur d'humaniser son loup-garou sans pour autant briser le mythe (suivez mon regard !) et ça, forcément ça me plait à une époque où on a tendance à édulcorer tous les grands mythes fantastiques (mais suivez mon regard, je vous dis !  ). A voir si le roman continue sur cette voie avec l'apparition d'une histoire d'amour par la suite qui me fait un peu peur par rapport au côté complètement désabusé et suicidaire du personnage principal.
Je donnerai un avis plus complet une fois fini mais j'aime beaucoup pour l'instant. Si ça peut donner envie, voilà le synopsis:

Jack Marlowe est le dernier de sa race.
Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui tranché la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d'arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière.
"Va où tu peux, meurs où tu dois"
Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu.
Par définition, l'amour est imprévisible.

Terminé World War Z. Un travail de fou, une cohérence géo-militaro-politique incroyable. Par contre le parti pris des interviews à droite à gauche crée un manque d'immersion et d'implication dû directement à ce parti pris. M'enfin ce petit revers de la médaille s'oublie face à la qualité d'ensemble. Le film est donc bien un massacre d'un travail admirable.

Je m'attaque donc maintenant à La Horde du Contrevent.

Moi j'ai terminé From Hell ce week end. Bah putain c'était glauque à souhait, quelle oeuvre...

100 pages de La Horde du Contrevent. Un côté mystique très sympa et prenant, une prose assez incisive dense et immersive. En revanche je retrouve un côté assez propre, je trouve, à la SF française quand j'en lisais beaucoup avant : un côté peu friendly dans la façon de nous faire pénétrer dans l'univers qui demande un gros effort, même après 100 pages, pour matérialiser mentalement l'univers tant les détails, les paradigmes et les bases de cet univers sont envoyés au lance-pierre.
J'ai toujours trouvé que la SF franchouille manquait de cette générosité en matière de moments descriptifs qui servent à nous fasciner et nous faire rentrer dans l'univers comme un gosse qu'on veut passionner en lui décrivant des choses pour l'immerger. Ce en quoi les anglo-saxons, en général, semblent être plus "généreux".

Vraiment content que tu es apprécié World War Z, Ced. Certainement l'une de mes meilleures lectures de l'année. Et ouais, le film est un vrai foutage de gueule. :evil: 

Le dernier loup-garou, de Glen Duncan.

Avec Le Dernier Loup-Garou, Glen Duncan renouvelle agréablement les récits de loup-garous sans pour autant tomber dans la médiocrité qui ont pourri ce mythe ces dernières années à travers la pléthore d'oeuvres de bit-lit directement inspiré de La saga du Désir interdit, de Stephenie Meyer. Le loup-garou de Glenn Duncan est un mangeur d'homme, un vrai. Il ne se transforme qu'à la pleine lune et apparaît dans son apparence la plus traditionnelle. Celle d'un être mi-homme, mi-loup incapable de résister à la faim qui s'empare de lui après sa transformation sous peine de le payer cash. Et ses repas sont décrits de manière plus que brute par l'auteur pour bien nous le faire comprendre ( et les parties de jambes en l'air du personnage principal n'échappent pas non plus à ce genre de descriptions). Mais le lycanthrope est aussi un homme la plupart du temps et un peu à la manière d'Anne Rice avec ses célèbres Chroniques de Vampires, Duncan s'attache à développer cet aspect du personnage. En l'occurrence, Jake Marlowe, un dernier loup-garou suicidaire et désabusé qui attend tranquillement la mort que lui propose les chasseurs de l'OMPPO, dont la monstruosité n'a pas forcément grand chose à envier à la bête qu'ils traquent.
Sexy, brutal, débauché et humain, le lycanthrope de Glen Duncan manque cependant de se hisser comme la référence absolue du genre à cause d'une deuxième partie dans lequel l'état d'esprit de Jake change un peu trop facilement dés sa rencontre avec Tallulah qui vient conclure l'histoire de manière bien trop prévisible et vient affaiblir un personnage qui jusque là évitait la plupart des clichés made in Hollywood. Dommage, mais on n'oubliera pas non plus tout ce que le roman tente et réussit. Car malgré tout, Le dernier loup-garou est un livre marquant dont la suite sera forcément attendue, comme sa future adaptation cinématographique (Ridley Scott ayant obtenu les droits pour cela).

Angemort, de Sire Cédric.

Encore un roman à ne pas mettre dans n'importe quelle main. A l'instar de Dans les veines, de Morgane Caussarieu ou des Ames perdues, de Poppy Z. Brite, ce premier roman de Sire Cédric brille par sa facilité à raconter une histoire simple de manière complètement malsaine et ultra référencée. Une histoire qui n'est pas à prendre au premier degré, mais dont la violence physique et psychologique en dégoutera beaucoup.

Contes des vampires

Court recueil de nouvelles compilant trois vieux récits de vampires du XIX ème siècle. Les deux premiers sont très connus puisqu'il s'agit du Vampire de Polidori et de La Morte Amoureuse, de Théophile Gautier. Toute deux sont très agréable à lire et la fin de la nouvelle de Polidori était même plutôt une bonne surprise par rapport aux habitudes du siècle par rapport à ce genre de récit. La dernière, Le Mari Vampire, est moins connue mais plutôt originale par rapport au vampire qui y est décrit, très différent par sa nature.

Et là, je suis sur Le Don du loup, d'Anne Rice. Presque 200 pages et je ne sais pas trop quoi en penser pour l'instant, et j'ai même un peu de mal avec son homme-loup. Ce n'est pas inintéressant, mais ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais pour l'instant et on est très loin d'un Entretien avec Vampire ou d'un Lestat le Vampire en terme de qualité.

Le Don du Loup, d'Anne Rice. Sympathique, mais j'ai vraiment eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Toute la première partie du roman est quand même trop lente et répétitive. Cela va beaucoup mieux à partir de l'intervention de Marrok où on en apprend enfin plus sur les Morphenkinder et où des personnages un peu plus intéressant apparaissent (Félix et surtout Margon). Reste que ce Don du Loup n'est rien de plus qu'un gros tome d'introduction assez inégal à ce qui est annoncé comme une trilogie. Une petite déception qui reste appréciable quand même. Après, j'admets quand même que je n'ai pas abordé le livre comme je l'aurai dû aussi. Je m'attends à une histoire de loup-garou dans la veine d'un Entretien avec un Vampire alors que le roman ne traite pas vraiment des loup-garous. Anne Rice nous décrit une autre race, qui partage des similitudes certaines avec les loup-garous, mais qui s'en éloigne sur beaucoup d'égards. Les Morphenkinders. J'attends maintenant la sortie du deuxième tome par chez nous pour voir si Anne Rice est capable d'emballer un peu plus cette série. Mais en terme de qualités, ce premier tome est vraiment à des années lumières des trois tomes des Chroniques des vampires que j'avais lu (surtout les deux premiers qui sont juste des chef d'oeuvre de la littérature fantastique à mes yeux et Entretien avec un vampire est même MON livre préféré).

Et là, j'ai attaqué Le Baron rouge sang, de Kim Newman. Suite d'Anno Dracula se déroulant cette fois-ci pendant la Première Guerre Mondiale.

Enfin fini le 6ième livre d'Autre Monde "Neverland".
Surement un des moins bien de la série du fait qu'il ne se passe pas grand chose. Peu de révélations.
J'imagine qu'il garde tout cela l'ultime volet que j'attends maintenant impatiemment.

J'enchaine maintenant avec "La stratégie Ender". Du peu que j'ai lu, je suis rentré direct dans le livre. L'histoire a l'air passionnante.

Moi, j'ai fini la semaine passée : "Infection" de Craig DiLouie,

Le genre zombie a des critères bien définis, en générale on retrouve un peu les mêmes schémas.

Bien entendu, les auteurs gardent cependant une certaine liberté, afin de rafraîchir le genre, afin aussi d'insuffler un peu de nouveauté mais nous sommes toujours dans un contexte particulier avec deux options possibles ; soit les morts sont réveillés par un virus dérivé de la rage qui rend les monstres vraiment très féroces et extrêmement rapides, comme par exemple dans "28 jours plus tard".

Soit c'est une entité venue de l'enfer qui ramène les morts à la vie et transforme alors les êtres humains en de lents et gauches cadavres ambulants, dévorant tout sur leur passage.

Pour moi cela est un peu déplacé car l'entité qui guide ce flot de zombies et de monstres en tout genre n'est pour l'instant pas vraiment définie.
Cependant j’attends le prochain tome, pour vraiment me faire une idée car l'auteur retranscrit l'action avec une réelle intensité et les combats sont parfaitement racontés.

Tout doucement, je viens à bout du Cycle de fondation de Isaac Asimov en attaquant le cinquième et dernier volume, Terre et Fondation.

Pour l'instant, je ne prends aucun plaisir particulier à lire ce tome et c'est même parfois à contrecœur que je décide à me replonger dedans afin de pouvoir enfin passer à autre chose. Depuis le IV et sa fin, loin d'être satisfaisante, je serais même tenté de dire frustrante pour le lecteur, je trouve que cette série s'est perdue.

Spoiler:

Mais le problème majeur c'est que depuis 200 pages, j'ai la désagréable impression d'avoir assisté une vingtaine de fois à la même conversation entre Trevize et Joie, ce qui est éreintant et n'avance en aucun cas le récit dans la mesure où les deux protagonistes restent, pour l'instant, campés sur leurs positions respectives. (ce qui, soit dit en passant, est particulièrement réaliste de ce qu'est un débat, mais ça n'en reste pas moins chiant à lire)

A mon sens, les deux derniers volumes du Cycle de Fondation n'auraient pas du être incorporés à celui-ci mais constituer un véritable spin off. J'attends de voir si la suite arrange les choses mais quoiqu'il en soit, cela ne pourra probablement pas rectifier le tournant pris par cette saga dans le tome précédent...

Pour ma part, j'ai fini récemment Tamango de Proper Mérimé, qui est rapide à lire, intéressant mais qui est justement trop rapide... Néanmoins, c'est une lecture enrichissante qui permet de voir comment l'esclavage se passait et toute l'horreur qu'il y a derrière........

En ce moment, je lis Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo, très intéressant et triste aussi, même révoltant de voir ce qu'un prisonnier condamné à mort pouvait subir (même si l'histoire et fictive, Hugo ne doit pas être loin du tout de la réalité!). Rapide aussi à lire, car je l'ai bientôt fini

Je suis sur beaucoup de classique en ce moment, pour me préparer à ma première année de lettres modernes =).

Pour les livres lu avant et très récemment (moins de deux mois xD):

*Les menteuses, tome 1: Confidences de Serah Sheppard, qui a inspiré la série Pretty little liars qui est pas mal, mais, chose rare, je préfère la série bien que le livre soit prenant tout de même, les héroïnes sont plus intéressantes dans la série (d'habitude je préfère le livre original, car souvent mieux fait, plus de suspens, et là, il y en a moins que dans la série, étrange!). Bon, il est vrai que c'est un roman pour adolescent, l'écriture est donc moins bien faîtes que ce que je lis habituellement, et l'histoire moins fouillée mais, il n'en reste pas moins plaisant à lire et se lit vraiment rapidement après, je verrais si je continues, ou non, la lecture des prochains tomes......

*Plaisir Coupable (Anita Blake tome 1) de Laurel K.Hamilton, qui est un bon début à la série de la tueuse de Vampires, et me donne envie de lire la suite. D'ailleurs, je ne pensais pas que j'apprécierais la bit-lit, pensant que c'était un peu trop girly à mon goût, mais finalement, c'est sympathique, il y a de l'action ça castagne et l'héroïne a du caractère!



*La planète des singes qui est juste magnifique, un vrai classique incontournable de la science fiction =). Mon coup de coeur du moment parmi tout ceux que je viens de citer ^^.

Iemitsu: Ton commentaire sur le Cycle de Fondation d'Asimov est très intéressant, car je voulais justement commencer cette saga emblématique de science fiction, mais si tu dis que ça fini par être décevant vers la fin, ça refroidit quelque peu....... (Enfin, je finirais par lire, pour me forger mon avis, un de ces jours =)!).

Steven: La stratégie Ender me tente aussi beaucoup =) (le film est parait-il bien loupé..... Mais bon, comme les adaptations sont souvent foirées.....). Tu nous diras ce que tu en a pensé au final?

Lakzio a écrit:
Iemitsu: Ton commentaire sur le Cycle de Fondation d'Asimov est très intéressant, car je voulais justement commencer cette saga emblématique de science fiction, mais si tu dis que ça fini par être décevant vers la fin, ça refroidit quelque peu....... (Enfin, je finirais par lire, pour me forger mon avis, un de ces jours =)!).

Les trois premiers volumes sont bons mais ne proposent pas de fin. Le quatrième volume n'est pas désagréable à lire mais propose une fin insatisfaisante et torchée. Mais bon, il propose une fin quand même.

Dans l'avant propos de Terre et Fondation, le cinquième et dernier volume, Asimov explique que l'engouement autour du Cycle de Fondation, qui était initialement une trilogie, avait été extrêmement tardif et que les deux derniers volumes avaient été commandés par l'éditeur (Asimov dit même qu'on l'a "sommé" d'écrire de nouveaux livres) plus de 20 ans après la sortie de la trilogie initiale. Même si je pense que beaucoup de sagas doivent être placés dans une situation identique, je ne pense pas que cette manière de procéder soit la meilleure afin d'aboutir à une histoire de qualité et cohérente avec l'univers mis en place. Ici, je trouve que ça a tendance à se ressentir.

Entre temps, Asimov a réalisé d'autres projets et fait donc directement référence à ses autres œuvres dans les deux derniers volumes de Fondation. Sur le fond, la pratique n'est pas dérangeante mais lorsque qu'on reprend une saga après un trou de 20 ans, il ne faut pas oublier que celle-ci a initialement été pensée sans référence particulière et que par conséquent, tout ce qu'on pourrait y ajouter, même si cela reste cohérent avec d'autres œuvres de l'auteur, ne pourra qu'être mal intégré.

Mais bon, je n'ai pas non plus envie de passer pour l'affreux tyran qui s'attaque sans pitié à un des piliers de la science fiction moderne, d'autant que on passe quand même un bon moment de lecture dans l'ensemble. Et puis il ne faut pas oublier qu'Asimov peut presque être qualifié de visionnaire sur certains points d'astrophysique qui sont développés dans son oeuvre...

Iemitsu: C'est noté =).
Effectivement, comme tu dis, ce n'est pas une manière de procéder pour faire des suites de qualités..... Enfin, si il a bien été "forcé", c'est dommage tout de même, après il aurait pu refusé si c'était pour bâcler (enfin, après, il y a aussi le fait qu'il était sous contrat et donc refuser aurait sûrement pu nuire à sa carrière....).

Exact, un trou de 20 ans entre le 3ème et 4ème tome est énorme et peut effectivement nuire à son appréciation.....

Ce n'est pas être un tyran que de donner ton avis. Tu as le droit de ne pas apprécier le "Cycle de Fondation", et de donner ton point de vue dessus! Tu es objectif, et tu ne dit que pas que c'est bien sous prétexte que c'est Asimov qu'il est un gros pilier de la science fiction moderne et que tout ce qu'il a fait est forcément bien, et c'est appréciable ! Tout écrivain, aussi bon soit-il, à des œuvres en qualité inférieur à d'autres excellente, et c'est apparemment le cas pour Asimov, mais quel auteur peut se targuer d'être excellent à chaque roman? Pour le moment, je n'en ai vu aucun........ Asimov a eu un passage à vite, qui peut arriver à tous. Cela dit, je les lirais quand même ces fameux livres du "Cycle de fondation" ne serait-ce que pour me faire une idée, et puis si dans l'ensemble c'est sympathique, après tout! Je comparerais aussi avec ses autres romans (je vais bientôt lire le premier tome des robots =)!).

Je dirais même qu'il était un visionnaire, car c'est tout de même lui qui a inventé les lois de la robotique, et ça, ce n'est pas rien =). Pour les autres points d'astrophysiques dont Asimov parle dans ses œuvres, il l'est aussi (la notion de psycho-histoire à intéressé par mal de scientifique par exemple).
Je n'ai pas lu ses oeuvres, mais j'avoue m'être intéressé à ce que ses oeuvres avaient pu engendré comme réflexions scientifiques =).

Terminé la stratégie Ender. J'ai adoré de bout en bout. Subtile, intelligent et captivant.
Je suis entrain de dl le film pour voir ce qu'il donne.

Sinon j'ai attaqué les tactiques de Chronos d'Etienne Klein qui parle du temps. (et oui j'en rajoute une couche mais Etienne Klein est brillant)

Ouais, c'est vraiment une grosse tuerie La Stratégie Ender. Content que tu ais apprécié le bouquin en tout cas. Par contre, une gros conseil: évites le film comme la peste. Sinon, tu vas faire des cauchemars vu le massacre.