Votre Historique Final Fantasy.

Nous sommes le 18 décembre 2017. Il y a trente ans jour pour jour sortait le premier épisode d'une saga qui allait sauver la peau de son éditeur et passionner des millions de joueurs à travers le monde devenant même, au fur et à mesure, le porte-étendard d'un genre: le RPG japonais. Cette saga, c'est "Final Fantasy". Des dizaines et des dizaines de jeux plus tard, des épisodes principaux (communément appelés "les épisodes numérotés") en passant par la ribambelle de spin-offs en tout genre (dont LE spin-off: "Final Fantasy Tactics"), "Final Fantasy" est toujours là. En bien comme en mal, c'est une franchise qui continue de déchainer les passions trente ans plus tard et faisant parti des licences phares de ce média toujours plus fascinant qu'est le jeu vidéo.

De mon côté, je vais balancer un discours assez semblable à celui que j'avais fait pour l'anniversaire de "Buffy The Vampire Slayer" cette année. Il y a des oeuvres ou des sagas qui marquent certaines personnes à vie. Plus que ça, elles font partie de ce que ces personnes sont. Dans certains cas, elles ont même participé à leur développement personnel. J'ai déjà parlé de la place importante que peut avoir "Buffy" dans mon histoire personnelle. Des oeuvres comme "Star Wars", "Le Seigneur des Anneaux", "Saint Seiya", "Doctor Who", "Fullmetal Alchemist" ou "Entretien avec un Vampire" sont aussi du lot.
Et il y a donc "Final Fantasy". Je pourrai citer bien d'autres jeux vidéo mais si il y a une franchise qui représente le mieux ma passion pour ce média, c'est bien celle créée par Squaresoft et Hironobu Sakaguchi il y a trente ans. Peut être la série sur laquelle j'ai passé le plus de temps. Et surtout celle qui dans mon esprit m'a fait passé un cap dans mon parcours de joueurs. C'est avec "Final Fantasy" que j'ai compris que le plaisir qu'on pouvait prendre avec un jeu vidéo pouvait dépasser le simple cadre d'un plaisir purement ludique. C'est avec "Final Fantasy" que j'ai compris que le jeu vidéo pouvait être un vecteur d'émotions au même titre que n'importe quel autre média tentant de nous raconter une histoire. C'est avec "Final Fantasy" que j'ai découvert que des personnages et des univers de jeux vidéo pouvaient autant me passionner que leurs équivalents au cinéma, à la télévision, dans le manga, dans la japanim' ou la littérature.

Je ne m’étalerai pas davantage sur toutes les qualités inhérentes à la franchise et je ne reviendrai pas non plus sur toutes les polémiques qui ont égrainés son histoire au cours de ces trois décennies. D’autres le font largement mieux que moi (je vous conseille d’ailleurs d’aller jeter un œil à l’excellent édito de Final Fantasy World !). Je vais simplement souhaiter à la série un grand trentième anniversaire en remerciant toutes les personnes qui ont participé à cette immense saga et en espérant qu’elle continue de passionner les joueurs pour encore très longtemps.
Tout en souhaitant une remise en question de Square Enix au sujet de ce que doit être la saga après Final Fantasy XV (très bon mais qui reste le plus grand gâchis de l’histoire de la saga) et les deux suites à Final Fantasy XIII (très bons par ce qu’ils tentent mais qui manquaient d’envergures pour des Final Fantasy).