Poète moi ? Non c'est trop...

Sans acrostiche (j'espère que vous savez ce que c'est) a écrit:
Choir dans le ciel, j'aperçois un être ailé
Humeur d'un jour, je lui crée un nuage mielleux
Un tapis de pluie merveilleusement lacée
Trouvaille dans la douceur d'un été chaleureux
Tu t'y couche sainement et te déshabille
Toute dépourvus de pudeurs inutiles

Scène d'une rare majesté que je te vole
Accolé aux plaisirs de ta jeunesse frivole
Mes mains te frôlent, mais je pense alors
Acrostiche si tu existe rend toi discret
Ne te montre pas ce jour car elle ne sait
Toutes ces choses que je ressens encore
Hume le temps abandonné, enfin je te respire
Alexandrin comme ces vers que tu m'inspire

Connaître la moindre de tes aspérités
Humidifier l'ensemble d'entre elles
Unir nos âme pour l'infini de l'éternité
Toutes ces choses n'appartiennent qu'à l'artificielle
Tant que tu ne me soigne pas de ta blessure
Tant que je ne t'afflige pas de ma morsure

Voyage de rêve² a écrit:

Dors ici et maintenant, que le temps s’efface
Enfonce ton esprit dans d’oniriques profondeurs
Créées par avance, remplies de toute notre audace

Que l’horloge t’indique le chemin de la torpeur
Qu’elle nous oublie et laisse voyager nos corps

Atterris dans nos songes, j’aperçois une nouvelle Terre
Une boule bleue, une seule île, et de l’eau sur les bords
Bon j’ai menti,… mets y quelques gouttes de vert
J’invente cette planète et la nomme Opaline
Car à rêve d’opaline appartient consonance divine

En symbiose assis sur les vents contraires
En hypnose couchés sur le sable insulaire

Seulement, nous rêvons, il ne faut pas l’oublier
Mais nous avons choisi de rester prisonniers
Sur cette pierre précieuse que nous habitons
Nulle part qu’ici, au royaume de nos utopies
Rien que nous au temple de la misanthropie

Peut-être bien que nous avons perdu la raison
Mais comme prévu, nos deux âmes s’emmêlent

Et l’air de rien nous voyageons de plus belle
En harmonie avec nos sentiments en commun
Heureux de voir que le temps s’efface enfin